Abbatiale et Visites
L'abbatiale est ouverte et en accès libre une grande partie de l'année. Vous pouvez la découvrir par vous même ou bien choisir de participer à une visite accompagnée.
Des visites de groupe peuvent également être programmées, selon vos envies.
Visites Accompagnées
Important : l'abbatiale, et par conséquent nos visites, ne sont pour l'instant pas accessibles aux personnes à mobilité réduite. Par contre, l'Accueil Patrimoine, au centre du village, dispose d'une salle accessible où une vidéo permet une visite virtuelle du site.
Visite de l'Abbatiale et de son enclos
Jusqu'au 27 Septembre : Lun, Mar, Mer & Jeu : 16h
Rendez-vous : Accueil Patrimoine, 26 route de l’Abbaye, 24290 Coly-Saint-Amand
Nombre de places limité, réservation conseillée.
Un accompagnateur vous guidera à la découverte de cette impressionnante abbatiale fortifiée, classée aux Monuments Historiques. La visite dure environ 1h.
Participation libre : C’est vous qui décidez de la somme que vous payez à la fin de la visite, en fonction de votre satisfaction et de vos moyens. Vous n’achetez pas, vous contribuez !
Infos et réservations : Accueil Patrimoine / Point Info du village. 05.53.51.98.92. pointinfocolystamand@gmail.com
Visite de Groupe
Toute l'année, nous contacter.
Rendez-vous : Accueil Patrimoine, 26 route de l’Abbaye, 24290 Coly-Saint-Amand
Minimum 10 personnes. Sur réservation.
Vous organisez un voyage ou un séjour pour un groupe constitué et souhaitez passer par Saint-Amand-de-Coly ? Nous construisons avec vous un programme adapté (accueil, restauration, visite sur mesure du site, du village, ateliers démonstratifs / participatifs, vidéo…)
Tarif et devis en fonction du programme.
Contacter, au choix :
- l'Accueil Patrimoine : Léa DeGeitère, e-mail : pointinfocolystamand@gmail.com Tél. : 05.53.51.98.92.
- le secrétariat de notre association : Jean-Baptiste Cessac, e-mail : lesamisdestac@gmail.com Tél. : 06.08.87.93.27.
L'Accueil Patrimoine
Grâce à un partenariat avec la Municipalité et l'Office du Tourisme, un espace "Accueil Patrimoine" est ouvert et vous accueille durant tout l'été.
Vous y trouverez une personne pour répondre à vos questions sur l’abbaye, le village et le patrimoine.
Vous pouvez y réserver vos visites accompagnées ou vos billets de spéctacle.
Vous y trouverez également de la documentation, une librairie/carterie, une expo permanente, une salle de conférence accessible aux personnes à mobilité réduite où une vidéo permet une visite virtuelle du site et l’interface 3D Archeovision, permettant de visualiser les étapes de construction de l’abbatiale.
Dates et Horaires d'ouverture 2024:
Jusqu'au 27 Septembre :
Lundi-jeudi : 9h30-12h et 14h-17h*
Vendredi : 9h30-12h
*si visite accompagnée, fermeture de l'Accueil à 16h.
Lieu : 26 route de l’Abbaye, 24290 Coly-Saint-Amand
Téléphone : 05.53.51.98.92.
E-mail : pointinfocolystamand@gmail.com
Un peu d'Histoire...
6ème siècle:
À l’époque du roi mérovingien Clotaire, Amand, jeune noble d’origine limousine, se retire dans une grotte pour y mener une vie religieuse en évangélisant la région, un lieu qui deviendra Saint-Amand-de-Coly.
1047: Premier document attestant l’existence d’un monastère.
12ème siècle:
Construction de l’église abbatiale de Saint-Amand; l’édifice est achevé au début du 13e siècle. Le monastère est placé sous l’obédience augustinienne.
13ème siècle:
L’Abbaye connaît une longue période de prospérité et eut sous sa dépendance jusqu’à dix neuf prieurés.
Guerre de 100 ans:
le monastère renforce ses défenses à l’occasion de cette longue guerre féodale qui n’épargne pas ses bâtiments ; ceux-ci sont à moitié ruinés. En 1381, construction d’un hôpital pour les pauvres.
En 1449, il ne reste plus qu’un moine, le cloître est détruit.
16-17ème siècle: Ce fut une époque de décadence religieuse, mais pendant cette période les dégâts majeurs furent réparés.
18ème siècle: C'est la fin du monastère. Après la Révolution de 1789, les biens de l’abbaye furent mis en vente et ses archives conservées jusque-là au château de Coly, résidence de l’abbé, furent détruites.
19ème siècle: l’église abbatiale devenue église paroissiale demeure seule au milieu de son enclos envahi par les ruines.
À partir de 1866, l’abbé Carrier conduira le déblaiement du pourtour de l’église qui sera classée monument historique en 1886.
Histoire récente: L’église accueille toujours certaines cérémonies religieuses (mariages, etc…) et est également utilisée pour des événements culturels (concerts, spectacles, etc…). Des travaux importants de réparation ont été entrepris depuis le début du 20ème siècle. Une campagne de fouilles archéologiques est maintenant en cours à l'intérieur de l'enclos.
L'abbatiale
Pour soutenir cette masse de maçonnerie il a fallu soigner particulièrement les fondations. Il est quasi certain que celles-ci reposent sur le rocher même, aplani et débarrassé de sa surface friable.
Ainsi, en effet, du coté sud du chevet le mur repose directement sur la roche qui est ainsi conservée bien au-dessus du niveau de circulation de l’intérieur du sanctuaire. Mais il fallait aussi établir de place en place, des contreforts plats raidissant les murs, dans la nef leur implantation n’est pas symétrique; on les retrouve épaulant les angles saillants ou renforçant les angles rentrants du transept et du chevet.
La construction fait appel au calcaire du pays à la chaude couleur dorée. Les pierres sont en général d’un module assez gros à moyen, allongé et bien dressé, en assises irrégulières.
L’épaisseur du mortier très coloré, d’où l’appellation de «terre» est minime: de 2 à 3 mm, parfois 1 cm, mais c’est alors exceptionnel. Plusieurs teintes, du jaune au rougeâtre attestent de différentes phases de réalisation, voire des réfections anciennes.
L’édification d’un ouvrage aussi haut nécessitait la mise en place d’échafaudages et de moyens de levage adaptés. Si ces derniers n’ont pas laissé de traces visibles, il n’en est pas de même des premiers dont les nombreux trous sont dispersés sur toutes les faces et restent béants lorsqu’ils n’ont pas été rebouchés par de petits blocs ou masqués lors des restaurations.
Pour parfaire cet ensemble, le monument est couvert par un toit de lauzes. Ce matériau local est tiré de bancs calcaires de surface.
De près d’un mètre d’épaisseur à la base, la toiture s’amincie vers le sommet pour ne mesurer qu’une vingtaine de centimètres. Ce revêtement de toit est imposant et magnifique, il donne son caractère à l’édifice. Cette couverture pèse par endroits plus d’une tonne au mètre carré ce qui provoque une poussée considérable sur les murs et nécessite une charpente en parfait état. Le chêne est l’essence principale de l’assemblage, suivi par le chataîgnier.
L'enclos monastique
Les règles monastiques imposent d’isoler la communauté de prière du monde extérieur. Cela lui permet de prier et de vaquer à ses occupations quotidiennes hors des regards laïcs. Ce monde clos optimise le partage des tâches spirituelles et terrestres.
Les divers bâtiments dévolus à ces différentes activités doivent donc se trouver réunis dans un même lieu dont le périmètre sacré est matérialisé par une clôture. Celle-ci peut prendre l’aspect d’une palissade, d’un simple mur ou bien comme ici, d’une puissante muraille qu’il est tentant de qualifier «d’enceinte» plutôt que de rempart.
L’enclos monastique a pu prendre au cours des temps différents aspects afin de répondre à sa vocation première, mais également à l’occasion, servir de bouclier envers des agressions extérieures.
Il est possible de définir plusieurs espaces enclos différents. L’un strictement réservé aux chanoines et convers, associant l’église et un gros quart sud-est; le reste accessible aux visiteurs, paroissiens et aux laïcs au service du monastère.
La porte réservée à l’entrée des chariots est celle située au sud, dite « porte de Salignac ».
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